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Des ambulanciers pourraient intervenir davantage dans la communauté dès le printemps

durée 12h07
24 novembre 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — Toujours à la recherche de nouveaux moyens d’améliorer l’accès aux soins et aux services de santé, Québec se prépare à lancer des projets de paramédecine communautaire au printemps 2024. Ces initiatives visent à optimiser la contribution des techniciens ambulanciers paramédicaux (TAP) en leur confiant des mandats d’intervention dans la communauté.

Lors d’une conférence présentée en avril dernier, dans le cadre du colloque Première ligne à Montréal, le directeur médical national des services préhospitaliers d’urgence, le Dr Alexandre Messier, avait annoncé l’ouverture imminente d’un appel de projets pour les CISSS et les CIUSSS intéressés. Cet appel est finalement venu en juin et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a indiqué à La Presse Canadienne que les établissements avaient jusqu’au 1er octobre dernier pour déposer leur candidature.

Depuis, le MSSS dit procéder à l’analyse des dossiers reçus en vue de la mise en œuvre de premières initiatives au printemps 2024. La première phase envisagée par Québec concerne des «projets à fort impact» afin d’améliorer «la prise en charge de clientèles» vulnérables, incluant les personnes atteintes de maladies chroniques, les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie ainsi que les personnes en situation d’itinérance. On souhaite également réduire les réadmissions à l’urgence qui pourraient être évitables.

Toujours pour cette première phase, une série d’objectifs a été établie. On cherche à réduire la mortalité, à offrir des soins adaptés aux besoins des patients et à mieux intégrer les services préhospitaliers au reste du continuum de soins, incluant le retour à la maison.

Du même coup, on espère accomplir tout ça en réduisant le nombre de transports ambulanciers ainsi qu’en apaisant la pression sur les unités d’urgence des hôpitaux.

À ce sujet, Québec a déjà déployé les pratiques de triage secondaire et de co-évaluation des patients dans plusieurs régions de la province. Cela permet aux TAP de prendre le temps de mieux comprendre les besoins des patients, avec l’aide d’infirmières à distance, afin de diriger les gens vers les bons services plutôt que de les amener obligatoirement à l’unité d’urgence la plus près.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne