Départ fracassant de Vincent Marissal: Alexandre Leduc se dit «sidéré»

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Par La Presse Canadienne, 2025
QUÉBEC — Le député solidaire Alexandre Leduc se dit «sidéré» après le départ de son ex-collègue Vincent Marissal, qui a claqué la porte de Québec solidaire (QS) en fin de semaine.
M. Marissal siège comme indépendant depuis qu'il a été révélé, samedi, qu'il avait entamé des discussions avec le Parti québécois (PQ). Dimanche, il tirait à boulets rouges sur son ancien parti.
En point de presse lundi, M. Leduc a dit qu'il ne reconnaissait pas son ex-collègue. «Qu'on me ramène le vrai Vincent Marissal que je connaissais! Il est où? Je ne comprends pas», s'est-il exclamé.
«Je suis subjugué, comme tous mes collègues», a-t-il ajouté.
Les députés Guillaume Cliche-Rivard et Etienne Grandmont ont également indiqué se sentir trahis dans de longs messages sur les réseaux sociaux, dimanche.
M. Leduc a dit avoir relevé plusieurs «contradictions» dans le discours de M. Marissal.
Premièrement, «il s'est présenté contre (l'ex-chef péquiste) Jean-François Lisée en disant: "Je ne suis pas d'accord avec le virage identitaire". Après ça, il s'en va pour Paul St-Pierre Plamondon, un Lisée puissance 10!»
M. Marissal a aussi expliqué qu'il quittait QS à cause de ses positions pro-syndicales lors des grèves de la Société de transport de Montréal.
Alexandre Leduc souligne qu'en juin, son ancien collègue a voté contre le projet de loi 89 qui limite le droit de grève, alors qu'aujourd'hui, il semble «enthousiaste quant à son application».
Il l'a accusé de reprendre «mot pour mot» les arguments du ministre caquiste Jean Boulet dans ce dossier.
Caroline Plante, La Presse Canadienne