Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

De hauts fonctionnaires ont songé à alerter d'une possible ingérence en 2021

durée 12h45
5 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Un responsable fédéral a déclaré qu'un groupe de hauts fonctionnaires avait envisagé d'avertir la population d'une possible ingérence étrangère lors des dernières élections générales, mais qu'après analyse, il avait décidé de ne pas le faire.

Allen Sutherland, qui a participé à l'époque à la discussion du comité de hauts fonctionnaires, a témoigné vendredi à la commission Hogue sur ce qu'il avait vu et entendu pendant la campagne électorale de 2021.

Le comité de hauts fonctionnaires fédéraux a pris connaissance des préoccupations concernant de la désinformation qui circulait sur la plateforme de médias sociaux WeChat, en mandarin, pendant la campagne électorale de 2021.

M. Sutherland a indiqué que les hauts fonctionnaires s'étaient alors demandé si un avertissement public était justifié dans ce cas précis. Il a comparé ce dossier à une précédente affaire impliquant un faux article de presse qui véhiculait de fausses informations incendiaires sur le premier ministre Justin Trudeau en 2019.

Le haut fonctionnaire a expliqué que comme les publications sur WeChat étaient en mandarin, elles n'atteindraient probablement que la diaspora chinoise, contrairement aux faux articles sur M. Trudeau, qui étaient en anglais et avaient le potentiel de devenir viraux à l'échelle nationale.

M. Sutherland a précisé que ce n'était là qu'un des facteurs qui avaient poussé le comité à choisir de ne pas lancer d'avertissement public, une décision basée finalement sur un jugement nuancé, selon lui.

L'enquête fédérale, présidée par la juge Marie-Josée Hogue, de la Cour d'appel du Québec, vise notamment à identifier de possibles ingérences étrangères de la Chine, de l'Inde, de la Russie ou d'autres pays lors des deux dernières élections générales fédérales.

La Presse Canadienne