Daoust déplore la réponse des ministres à la saga du monument sur l'Afghanistan

OTTAWA — Le groupe d'architectes qui avait été choisi par un jury pour construire un monument sur l'intervention canadienne en Afghanistan avant d’être écarté du processus par le gouvernement fédéral se désole d’avoir reçu une explication «pathétique» de la part d’Ottawa sur la façon dont le contrat a finalement été octroyé.

Le projet qui avait été soumis par Renée Daoust et son équipe avait été choisi par un jury.

Or, le gouvernement fédéral a fait fi du résultat et a choisi d’octroyer le contrat à un autre groupe. Il a expliqué sa décision en soutenant vouloir mieux refléter les préférences des vétérans qui ont participé à un sondage en ligne de trois questions.

Mardi, la ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, et sa collègue ministre des Anciens combattants, Ginette Petitpas Taylor, ont témoigné devant le Comité permanent des anciens combattants de la Chambre des Communes pour expliquer la manière dont le concept final a été retenu.

Dans sa déclaration initiale, la ministre St-Onge a affirmé que les questions devaient surtout être dirigées vers Mme Petitpas Taylor, tandis que celle-ci a mentionné que c’était la moindre des choses, pour le gouvernement fédéral, d’écouter l’opinion des anciens combattants pour honorer leur sacrifice.

Mais selon Mme Daoust, les vétérans étaient bien représentés sur le jury de sept personnes, qui avait aussi reçu la directive de prendre en compte les résultats du sondage avant de faire son choix.

La Presse Canadienne