«Convoi de la liberté»: la juge se prononcera sur des documents de la police

OTTAWA — La juge au procès criminel des deux organisateurs du «convoi de la liberté» devrait se prononcer vendredi sur l'admissibilité de documents internes de la police comme preuves.

Les procureurs de la Couronne et le Service de police d'Ottawa ont soutenu que les documents fortement expurgés, qui comprennent des courriels et des informations sur une mise à jour logicielle pour les téléphones portables des agents, ne sont pas pertinents ou sont protégés par le secret professionnel de l'avocat.

La mise à jour du logiciel pour les téléphones portables des agents a peut-être supprimé les messages entre l'organisateur Chris Barber et l'agente de liaison de la police, Nicole Bach.

Les avocats de la défense devraient commencer leur contre-interrogatoire de l'agente Bach vendredi, mais ils disent qu'ils ne seront pas en mesure de terminer leur contre-interrogatoire des agents de liaison de la police jusqu'à ce que la juge Heather Perkins-McVey se prononce sur les documents.

M. Barber et Tamara Lich sont accusés notamment de méfait, d'avoir conseillé à d’autres de commettre des méfaits et d'intimidation dans le cadre des manifestations de 2022 contre les mesures de santé publique liées à la COVID-19.

La Couronne cherche à prouver que Mme Lich et M. Barber ont exercé une influence sur les actions des manifestants.

La Presse Canadienne