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Blaine Higgs dit qu'exporter du gaz naturel serait plus efficace que la taxe carbone

durée 17h00
28 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a déclaré que la solution de rechange de sa province à la tarification du carbone serait d'exporter du gaz naturel liquide vers l'Europe comme une source d'énergie alternative au charbon.

M. Higgs affirme avoir en main une analyse de rentabilité pour le faire, malgré un seul problème: il ne dispose pas actuellement de gaz à exporter.

M. Higgs a comparu virtuellement devant un comité de la Chambre des communes, où les conservateurs ont invité M. Higgs et ses homologues de l'Alberta et de la Saskatchewan à témoigner de leur aversion pour la tarification du carbone.

Ils font partie des sept premiers ministres qui ont récemment demandé au premier ministre Justin Trudeau d’annuler l’augmentation du prix du carbone prévue pour le 1er avril.

M. Trudeau a écrit cette semaine à ces premiers ministres pour les inviter à proposer des solutions alternatives à la tarification du carbone qui permettraient d’obtenir les mêmes résultats.

M. Higgs défend depuis longtemps le développement de l'industrie du gaz de schiste au Nouveau-Brunswick et il affirme que la tarification du carbone ne permettra pas de réduire les émissions mondiales de GES tant que la Chine continuera de construire des centrales au charbon.

Il affirme que les émissions du Canada ne représentent qu'une goutte d'eau dans l'océan des émissions mondiales et que l'expédition de carburants plus propres à l'étranger pour remplacer le charbon serait une stratégie plus efficace.

«Au Canada, nous pensons à petite échelle, a affirmé M. Higgs. Je propose de faire une différence dans le monde entier.»

L'année dernière, une entreprise espagnole a renoncé à une proposition visant à construire un terminal d'exportation de gaz naturel à Saint-Jean, invoquant les coûts élevés du transport du gaz, qui devrait être acheminé par pipelines depuis l'Ouest canadien.

L'ancien premier ministre libéral, Brian Gallant, avait adopté un moratoire sur la fracturation hydraulique au Nouveau-Brunswick en 2014. Cette décision est survenue après de violentes manifestations contre la fracturation hydraulique qui ont secoué le Nouveau-Brunswick en 2013.

La fracturation hydraulique est un processus qui pompe de grands volumes d’eau et de produits chimiques sous terre pour briser les couches de roche et libérer les poches de gaz emprisonnées à l’intérieur.

La Presse Canadienne