Salaberry-de-Valleyfield
Miguel Lemieux va soutenir le milieu communautaire et améliorer la qualité de vie des aînés
Les organismes communautaires et le transport en commun sont au cœur du programme électoral de Miguel Lemieux. Celui qui brigue la mairie en vue des élections municipales du 5 novembre prochain a dévoilé les différentes mesures qu’il veut mettre en place en lien avec ces deux thématiques.
La première sera de revoir à la baisse l’augmentation des loyers imposée aux organismes communautaires situés dans des locaux municipaux. « Je suis d’accord que ces organismes doivent faire leur part, mais dans certains cas, les hausses dépassent l’entendement. On a atteint le point de bascule où les sommes que certains organismes doivent exiger à leurs membres pour payer leur loyer en poussent plusieurs à quitter, tout simplement », constate-t-il.
Pour lui, les conséquences de ces départs sont graves et effritent le tissu social de la ville. « Comme la majorité des organismes affectés étant majoritairement composés d'aînés, ce sont ces derniers qui en sont les principales victimes. »
Dans il optique, il s’engage à annuler la hausse prévue pour l’année 2018. Par la suite, une analyse sera faite plus en profondeur pour faire en sorte que la capacité de payer de chaque organisme soit respectée. Certains pourraient donc voir leur facture baisser à nouveau, ajoute-t-il.
Système de navette à coût abordable
L’aspirant maire s’engage aussi à mettre sur pied un projet-pilote de type navette, inspiré de ce qui se fait à Beauharnois et Saint-Jérôme. « En faisant campagne sous le thème de l’alliance des générations m’a permis d’élaborer une solution atténuant un problème qui touche à la fois nos jeunes et nos aînés, soit le manque de mobilité de ceux qui ne possèdent pas de voiture et n’ont pas les moyens de s’offrir le système de transport déjà en place », mentionne-t-il.
Le trajet de cette navette prioriserait les endroits où l’on souhaite augmenter la fréquentation des jeunes tels que la Maison des jeunes, le skate-parc adjacent ou la piscine du parc Sauvé. « On inclurait aussi les endroits où désirent se rendre davantage d’aînés comme les parcs, commerces et restaurants du centre-ville », relate-t-il.
Sur le plan financier, M. Lemieux estime que cette idée pourrait être réalisée avec un budget modeste. « En associant au projet différents partenaires financiers qui en tireraient des avantages, comme cela a été fait ailleurs. Concrètement, cette mesure briserait l’isolement, augmenterait la fréquentation des infrastructures payées par les contribuables et accentuerait l’achalandage dans les commerces », poursuit-il.
Il conclut en soutenant que si l’expérience est concluante, le projet-pilote pourrait s’étendre et devenir permanent. Encore une fois, dit-il, le contribuable y gagnerait et le tissu social de la ville en serait renforcé.
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