Un meilleur salaire est demandé
Manifestation des RSE ce matin un peu partout au Québec
Ce matin, des dizaines de responsables en services éducatifs à la petite enfance de la Montérégie prennent part à une action provinciale concertée. Celle-ci les mène devant le bureau du président du Conseil du trésor, Christian Dubé en raison du non-avancement des négociations entre le gouvernement provincial et la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec.
« Le 4 mars, ça fera un an que nous sommes assis à la table des négociations et que rien n’avance. On discute, mais on ne négocie pas. Par conséquent, nous avons décidé d’aller manifester, pacifiquement, devant les bureaux des différents députés et ministres de la CAQ, partout au Québec. Ainsi, 14 rassemblements sont en cours ce matin, dont un devant les locaux de Christian Dubé à La Prairie et une autre devant les bureaux de la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, rue De la Chevrotière, à Québec », explique la président de l’Alliance des intervenantes en milieu familial du Suroît, Mélanie Piché.
Pourquoi les représentantes de l’ADIM Suroît ont donné rendez-vous à leurs membres devant les bureaux de ces deux élus ? « Parce que le premier tient les cordons de la bourse du gouvernement et deuxièmement car la majorité d’entre nous sommes des femmes et nous voulons que la ministre Charest mettre fin à son silence en défendant notre droit à la dignité et à un revenu décent. Notre objectif était de faire pression sur le gouvernement pour éviter que l’on se rende à une grève de une demi-journée ou une journée complète », ajoute-t-elle.
Rappelons que depuis quelques semaines, les responsables en services éducatifs à la petite enfance exercent des moyens de pression. Comment ? En accueillant les enfants de plus en plus tard et en coupant leur journée de travail de quelques minutes. Ce matin, les parents devront aller porter leur marmaille une heure plus tard à la garderie.
Les négociations se poursuivent
Questionnée sur l’avenir des négociations, Mme Piché indique que le Ministère de la Famille s’est montré ouvert à négocier à la suite des différents moyens de pression exercés par les membres. « Cependant, on ne fait que discuter jusqu’à présent. Il n’y a rien de concret dans le dossier », conclut-elle.
Rappelons que les principales exigences des responsables en services éducatifs à la petite enfance sont d’ordre monétaire. Ils demandent une rémunération équivalente à 16,75 $ de l’heure alors que leur salaire actuel frôle à peine le minimum requis par la loi.
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