La Sûreté du Québec enquête
Incendie à Saint-Polycarpe: les dommages frôleraient la barre des 50 000$
Des étudiants de l’École secondaire Soulanges pourraient être à l’origine de l’incendie qui a fait plus de 50 000$ de dommages dans un commerce d’article de spas à Saint-Polycarpe ce lundi après-midi. C'est du moins ce que laisse entendre le directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Clet, Rivière-Beaudette et Saint-Polycarpe, Michel Bélanger.
« Nous avons pris en charge le dossier, mais pour le moment, on ne peut confirmer si des étudiants sont bel et bien impliqués », explique la porte-parole de la Sûreté du Québec, Christina Lopez.
Rappelons que peu avant 13 heures, une alerte générale a été déclenchée à Saint-Polycarpe après qu’un incendie se soit déclaré dans l'aire de livraison du commerce situé au 105 rue Sainte-Catherine.
Près d'une cinquantaine de pompiers issus de neuf services de sécurité incendie des municipalités avoisinantes ont été appelés à intervenir sur la scène. Un important périmètre de sécurité a dû être érigé en raison de la présence de nombreux produits chimiques, dont du chlore.
Au service des incendies, on croit qu'il s'agirait d'un début d'incendie qui a dégénéré. « Des jeunes qui n'auraient tout simplement pas réfléchi aux impacts. Ils doivent certainement le regretter aujourd'hui », nous a indiqué le directeur du service des incendies Michel Bélanger.
Pendant ce temps, la Sûreté du Québec a ouvert une enquête criminelle pour faire la lumière sur cet incendie, pour l'instant, suspect.Au moment d'écrire ces lignes, le directeur du Service de sécurité incendie, ne pouvait confirmer si un accélérant, avait été utilisé. « Il y avait beaucoup trop de débris pour que l'on puisse évaluer la situation. Nos équipes ont quitté la scène vers 17h30 et c'est la Sûreté du Québec qui a pris la relève. Notre préventionniste sera en mesure de nous donner plus de détails d'ici la fin de la journée. Une chose est certaine, compte tenu des conditions météorologiques, nos pompiers ont fait un excellent travail. Ils ont été en mesure de sauver le bâtiment principal du commerce », ajoute-t-il.
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Avec la collaboration de Marie-Claude Pilon
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