Une Américaine raconte comment elle a été enlevée et fait prisonnière à Magog

MONTRÉAL — Une femme du nord de l’État de New York qui avait été enlevée et fait prisonnière pendant deux jours dans un chalet de Magog vit encore avec les conséquences de l’événement qui s’est déroulé en septembre 2020.

Sandra Helm a témoigné mardi lors du procès de Gary Arnold, un Québécois qui fait face à sept chefs d’accusation relativement à l’enlèvement de la dame et de son mari James, depuis décédé. Le couple avait été enlevé en raison d’une dette de drogue impliquant leur petit-fils.

Les deux septuagénaires avaient été enlevés dans leur résidence de Moira, dans l’État de New York, le 27 septembre 2020. Ils ont été retrouvés deux jours plus tard dans un chalet de Magog.

Lors de son témoignage au palais de justice de Montréal, mardi, Mme Helm a raconté que ses kidnappeurs avaient promis, à son mari et à elle, qu’ils pourraient retourner dans l’État de New York en bateau. Toutefois, elle n’a jamais cru qu’elle retrouverait sa liberté.

Mme Helm a aussi parlé de ce qu’elle a vécu lorsqu’une équipe du groupe tactique d’intervention est entrée dans le chalet pour la libérer, avec son mari. D’abord effrayée, Mme Helm a rapidement été rassurée par les policiers lourdement armés, qui lui ont expliqué qu’ils étaient là pour la sauver.

Même si deux ans se sont écoulés depuis son enlèvement, Sandra Helm continue d’avoir peur que quelqu’un tente de s’introduire par effraction chez elle.

La Presse Canadienne