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Un sifflet, une montre et l’ADN identifient un soldat canadien 106 ans après sa mort

durée 19h04
16 janvier 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

OTTAWA — Un sifflet, une montre de poche et une analyse ADN ont aidé une équipe médico-légale des Forces armées canadiennes à identifier les restes d’un soldat de Vancouver plus de 100 ans après sa mort en France.

Une déclaration de la Défense nationale indique que les restes du caporal Percy Howarth, un soldat de la Première Guerre mondiale, ont été découverts lors d’une opération de dégagement de munitions à Vendin-le-Vieil, dans le nord de la France, en 2011, mais il faudra encore dix ans avant qu’il ne puisse être identifié.

M. Howarth avait 23 ans lorsqu’il a combattu avec le 7e bataillon d’infanterie canadien lors de la bataille de la cote 70 près de Lens, en France, en août 1917, et on présumait qu’il était mort au combat.

Plus de 10 000 Canadiens sont morts, ont été blessés ou ont disparu au cours de cette bataille, dont 140 hommes du bataillon d’infanterie de M. Howarth. Cent-dix-huit n’ont pas de sépulture connue.

M. Howarth est né en Angleterre et a immigré au Canada en 1912. Il a travaillé comme marin à Vancouver avant de s’enrôler à l’âge de 21 ans.

Un outil de creusage, le sifflet avec «The Acme Boy Scouts» estampillé dessus et la montre de poche ont été trouvés à côté des restes, et ont été identifiés grâce à des analyses historiques, archéologiques et ADN.

La famille de M. Howarth a été informée et il sera enterré «dès que possible» au cimetière britannique de la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth à Loos-en-Gohelle. 

«Après la guerre, le nom du caporal Howarth a été gravé sur le Mémorial national du Canada à Vimy. Ce monument honore la mémoire des soldats canadiens qui ont perdu la vie durant la Première Guerre mondiale et qui n’ont pas de sépulture connue», indique la déclaration.

La Presse Canadienne