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Les États-Unis et le Canada dévoilent les détails du nouveau programme Nexus

durée 21h54
25 janvier 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

WASHINGTON — Le Canada et les États-Unis ont présenté mercredi les détails de leur nouvelle solution pour le programme de voyageurs de confiance Nexus.

Le changement le plus important, qui entrera en vigueur au printemps, permettra aux agents frontaliers américains d’interroger les candidats Nexus dans certains aéroports canadiens avant d’embarquer sur un vol à destination des États-Unis.

Cela ne se produira qu’après que les candidats auront participé à une entrevue distincte, sur rendez-vous uniquement, avec des agents canadiens dans un centre d’inscription Nexus de l’aéroport.

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) exhortent les voyageurs à prévoir plus de temps pour l’entrevue aux États-Unis, qui ne nécessitera pas de rendez-vous.

Un nouveau centre d’inscription composé de fonctionnaires des deux organismes est également en cours d’installation à Ogdensburg, dans l’État de New York, près du point d’entrée terrestre de Prescott, en Ontario, au sud d’Ottawa.

Les aéroports éligibles — où les passagers peuvent effectuer la partie américaine de l'inscription — sont à Toronto, Vancouver, Montréal, Halifax, Calgary, Edmonton, Ottawa et Winnipeg.

«La partie américaine de l’entrevue NEXUS sera menée par des agents du CBP dans la zone de précontrôle d’un aéroport canadien avant le départ du demandeur pour les États-Unis», indiquent les deux agences dans un communiqué de presse.

«Les demandeurs n’ont pas besoin de prendre rendez-vous pour l’entrevue aux États-Unis, mais sont encouragés à prévoir du temps dans leurs plans de voyage pour que cette entrevue ait lieu avant leur départ.»

Les membres Nexus existants qui renouvellent leur adhésion avant la date d’expiration verront leurs avantages prolongés jusqu’à cinq ans pour permettre la planification et la réalisation des entrevues, le cas échéant.

Le communiqué de presse confirme également que les deux pays étudient l’opportunité d’étendre le nouveau «processus d’entrevue divisé» actuellement en place aux points d’entrée terrestres des Mille-Îles et du pont Peace en Ontario.

Ce processus exige que les candidats se soumettent à une entrevue avec des agents canadiens avant de traverser la frontière pour s’asseoir avec leurs homologues américains.

Les agences affirment avoir effectué plus de 200 000 inscriptions depuis le 1er octobre et réduit l’arriéré de demandes de 100 000 depuis qu’il a culminé l’été dernier.

Les États-Unis comptent également 13 centres d’inscription où les candidats ont la possibilité de planifier des entretiens le jour même avec des agents des deux pays.

Bien que ces centres aient rouvert en avril après avoir fermé pendant la pandémie de COVID-19, la plupart des centres d’inscription au Canada restent fermés faute d’agents américains pour les doter en personnel.

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a refusé de fournir des agents pour travailler en sol canadien sans la garantie qu’ils bénéficieraient des mêmes protections juridiques et pouvoirs accordés à leurs homologues travaillant à la frontière terrestre ou aux guichets de précontrôle des aéroports.

«Les agents de la CBP qui effectuent l’inscription aux programmes des voyageurs dignes de confiance dans les zones de précontrôle des aéroports canadiens pour les voyageurs en partance vers les États-Unis auront les mêmes pouvoirs juridiques que quand ils effectuent d’autres fonctions de précontrôle», indique le communiqué.

Les deux pays conviennent que cela constitue une «activité de précontrôle» comme indiqué dans l’accord de 2015 qui permet au système de fonctionner.

«Par conséquent, à l’avenir, si le Canada effectue un précontrôle aux États-Unis, les agents de l’ASFC qui effectuent l’inscription au programme NEXUS dans ces zones de précontrôle pour les voyageurs en partance vers le Canada seront également couverts par les dispositions de l’Accord.»

James McCarten, La Presse Canadienne