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Les autruches abattues en C.-B. ont été enfouies dans une décharge d'élimination

durée 22h48
13 novembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a terminé ses opérations à la ferme d’autruches de Colombie-Britannique où des tireurs d’élite ont procédé à l’abattage du troupeau à la suite d’une éclosion de grippe aviaire, a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué.

Les carcasses de 314 autruches ont été éliminées par enfouissement profond dans un site d’enfouissement de la province, avec des œufs et d’autres matières, a-t-elle précisé.

Le site de Universal Ostrich Farms, situé près du petit village d’Edgewood, dans le sud-est de la Colombie-Britannique, demeure en quarantaine et une autorisation est requise pour accéder aux zones soumises à des mesures de confinement biologique après l’abattage de la semaine dernière.

Tout établissement infecté par la grippe aviaire hautement pathogène doit suivre une procédure normalisée pour la reprise de ses activités, a indiqué l’ACIA, incluant le nettoyage et la désinfection approuvés par l’agence, avant la levée des restrictions de quarantaine.

La ferme a reçu la documentation relative aux exigences, a-t-elle ajouté, précisant qu’une période de jachère sous la supervision de l’ACIA pourrait être nécessaire après le nettoyage.

Les représentants de la ferme, qui ont contesté l'ordre d'abattage pendant plus de dix mois avant que la Cour suprême du Canada ne refuse d'entendre leur appel, n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires jeudi.

Katie Pasitney, dont la mère est copropriétaire de la ferme, a déclaré à La Presse Canadienne le lendemain matin de l'abattage que tirer sur les autruches était «inhumain» et que les coups de feu qui ont retenti pendant des heures jeudi soir dernier étaient «insupportables».

L'ACIA a indiqué avoir déterminé que le recours à des tireurs d'élite était «l'option la plus appropriée et la plus humaine» pour abattre le troupeau après avoir consulté des experts en gestion des épidémies chez les autruches.

Dans sa plus récente déclaration, l'agence précise que l'équipement de protection individuelle n'est pas requis à l'extérieur des zones désignées liées à la quarantaine.

Toute personne entrée dans les zones «à risque» désignées pendant l'opération portait un équipement de protection individuelle «ou a été soigneusement désinfectée à sa sortie», indique le communiqué.

«Tout l'équipement a également été désinfecté à la sortie des zones désignées», ajoute le communiqué. Des employés en combinaisons de protection blanches étaient visibles à l'intérieur de l'enclos des autruches pendant l'opération d'abattage et d'élimination. M. Pasitney s'est interrogé sur le fait que les agents de la GRC et les autres personnes présentes à l'extérieur de l'enclos ne semblaient pas porter cet équipement.

L'ACIA a également indiqué dans sa déclaration que toute demande officielle d'indemnisation pour la perte du troupeau serait examinée conformément à la Loi sur la santé des animaux et aux règlements relatifs à l'abattage d'animaux et d'autres biens.

Ces règlements définissent les paramètres de toute indemnisation potentielle.

«L'objectif de ce règlement est d'encourager le signalement précoce des maladies animales et la collaboration des propriétaires aux efforts d'éradication», a précisé l'agence.

Brenna Owen, La Presse Canadienne

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