Mettre K.O. les préjugés entourant la santé mentale
Le Dr Luc Cossette, via son association Vivre avec ma santé mentale, organise diverses activités, dont un entrainement de boxe qui a déjà conquis les participants.
Avec l’aide du programme techniques policières du Collège d’Alma et le Projet Cardio de Stéphane Ouellet, le docteur Cossette a uni la médication avec de l’entrainement physique pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec une santé mentale.
LePoint.ca a eu un accès privilégié à l’un de ses entrainements. Tous uni autour de la boxe, ce groupe formait une entité unie.
« On a créé la fondation durant l’été 2014, ce projet mijotait dans notre tête depuis de nombreuses années. En santé mentale, on est bien conscient que la médication joue un rôle important dans les différentes psychopathologies. Il y a un autre aspect qui est l’implication de la personne elle-même et avoir du pouvoir sur leur propre maladie. On s’est associé avec le Collège d’Alma avec techniques policières pour démystifier la santé mentale », a souligné le psychiatre et le cofondateur de la fondation, Luc Cossette.
La fondation a donné de la formation aux étudiants sur comment intervenir avec une personne vivant avec une problématique de santé mentale : « Ce que nous visons ce sont plusieurs activités pour qu’il y ait une interaction entre nous et démystifier le tout », a ajouté Luc Cossette.
Il y a déjà eu du Hockey Cosom, du judo, du hockey, peinture, zoothérapie et de la boxe.
Bienfait
Pour les personnes qui décident de suivre le programme les aspects bénéfiques sont déjà présents, et ce, à la grande joie de tous : « Le fait de réaliser de l’activité physique démontre un désir de poursuivre la par exemple. Plusieurs personnes souhaitent s’y inscrire », a souligné Nadine Renaud, coordonnatrice à la fondation Vivre avec ma santé mentale.
On dit souvent que le sport est un bienfait dans la vie quotidienne. Une fois de plus, l’activité physique joue un rôle important dans le traitement avec la médication : « C’est clair que si on se concentre sur l’activité sportive, les personnes vont prendre ce qui ont d’accumuler en eux et vont l’expulser d’une façon saine », a soutenu le psychiatre.
Comment aborder ?
Certaines barrières existent face à une personne en santé mentale. Comment l’aborder ? Comment lui parler ? Comment l’aider ? Toutes ces questions sont souvent sans réponses : « En fait, les gens ne savent pas comment aborder la personne. Est-ce qu’il faut parler ? Est-ce qu’il faut rester silencieux ? En fait, il n’y a aucune gêne. Une personne vivant avec de la santé mentale c’est une personne sur cinq. Chaque personne peut vivre une situation comme un trouble anxieux ou encore de la dépression », a expliqué Luc Cossette.
Interventions
Pour Prescillia Lefebvre, étudiante en techniques policières, a mentionné que grâce à la formation, mais aussi au programme de boxe, les interventions policières seront plus pointues.
« Quand nous avons commencé l’activité, nous ne connaissions pas la clientèle. Nous savions qu’il existait des problématiques en santé mentale, mais nous avions de faux préjugés ».
Selon les dires de Luc Cossette, l’association avec le Collège d’Alma ne fait que commencer et il vise du long terme. Bien qu’il est resté discret sur une expansion à travers le Québec : « On focus sur le côté local, mais dans notre esprit, nous regardons ailleurs éventuellement ».
Mentionnons qu’entre le 7 et le 11 septembre, un groupe vivant avec une problématique en santé mentale partira du Centre Mario-Tremblay pour partir une semaine dans la maison Kiwanis à Saint-Gédéon où il y aura du cirque, soupers thématiques ou encore des médecins qui joueront de la musique.
Dons
Pour venir en aide à la fondation, vous pouvez envoyer votre don à l’adresse suivante :
Fondation Vivre avec ma santé mentale
476, de Sals
G7H 4C4 - Chicoutimi
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