Le candidat du Parti québécois dans Lac-Saint-Jean, William Fradette, affirme que des solutions concrètes existent pour lutter contre la crise du logement qui sévit dans la région.

Alors que plusieurs familles jeannoises n’arriveraient pas à payer leur déménagement et seraient forcées de déménager dans des loyers dispendieux, M. Fradette est d’avis que nos habitations doivent profiter à des gens qui veulent habiter et travailler dans leur communauté.

La formation politique propose donc de légiférer sur l’hébergement touristique de type Airbnb dans l’ensemble du Québec, à l’exception des propriétaires occupants et lorsque les taux d’inoccupation sont sous les 3 %.

« La crise a assez duré, lance William Fradette. Il est temps d’agir concrètement pour atténuer la crise du logement et les conséquences qu’elle engendre pour les familles et les aînés qui subissent les répercussions de taux d’inoccupation très bas. Aux yeux de nombreux experts, Airbnb est l’une des causes principales du manque de logement. C’est pourquoi je considère qu’il n’est pas responsable pour Québec de refuser de légiférer plus sévèrement ce modèle d’hébergement touristique. Notre proposition, c’est de le limiter à quelques exceptions, ce qui aurait un effet positif sur la disponibilité de logements sur le marché. »

Le candidat péquiste rappelle que le taux d’inoccupation à Alma était de 0,7 % en octobre dernier.

Accès à la propriété

Alors que les maisons neuves coûtent cher, que les gens achètent des maisons déjà existantes qu’ils rénovent, celles qui sont à vendre deviennent plus rares et leur prix augmente, diminuant par le fait même l’accès à la propriété.

Combiné à la hausse des taux d’intérêt, plus de gens devront se tourner vers le marché locatif, moins dispendieux, ce qui ajoutera une pression supplémentaire sur la disponibilité.

« Encadrer AirBnB dans ce contexte devient plus important et nécessaire que jamais », poursuit le candidat indépendantiste.

Si William Fradette admet que ce type d’hébergement a une importance certaine pour le tourisme, il estime néanmoins que la Coalition avenir Québec a laissé s’envenimer une situation déjà difficile au courant des quatre dernières années.

« Je prends l’exemple de Maisons des aînés, développées à grands frais. N’y avait-il pas moyen d’investir plus efficacement ces sommes-là pour loger nos aînés? Notamment en facilitant la mise aux normes et l’agrandissement des résidences qui existent déjà? Et que fera-t-on lorsqu’un proprio de résidences pour personnes âgées transformera le tout en logement locatif? Où iront les aînés affectés? C’est aussi ça, la crise du logement », termine le candidat péquiste dans Lac-Saint-Jean.