Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, estime qu’il est temps que le système d’alertes régionales par couleurs fasse son retour au Saguenay-Lac-Saint-Jean et dans chacune des régions du Québec.
Par voie de communiqué, ils soulignent que cela permettrait de mieux refléter la situation épidémiologique.
Paul St-Pierre Plamondon ajoute qu’une distinction doit nécessairement être faite entre les régions plus lourdement touchées par le nombre de cas et d’hospitalisations, et celles où la situation est stable depuis plusieurs semaines.
« Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les données sont stables, voire encourageantes. Hier, le nombre de nouveaux cas était de quatre. Dans ces conditions, il serait logique que le gouvernement assouplisse certaines mesures et contraintes imposées à la population », a-t-il fait valoir.
« On pourrait notamment penser à donner un peu d’air aux sports organisés, aux commerces non essentiels ainsi qu’au secteur culturel. De plus, considérant que le couvre-feu se voulait une mesure de dernier recours, superposée au palier d’alerte maximale, on devra le lever dans la région », a poursuivi le chef du Parti Québécois.
Code de couleurs
Autrement dit, idéalement, on reviendrait au système d’alertes régionales.
« Le code de couleurs se base sur des critères scientifiques de santé publique et la situation épidémiologique de chacune des régions. Il reflète beaucoup mieux la situation réelle que la méthode du "mur-à-mur" actuellement en vigueur, et dont les limites sont manifestes », a enchaîné le député Joël Arseneau.
Le Parti Québécois demande donc au gouvernement de revenir, dès le 8 février prochain, à une approche différenciée selon les régions.
« C’est non seulement une question de transparence, mais aussi de cohérence – deux enjeux incontournables si l’on souhaite l’adhésion de la population. Et c’est sans compter que pour des centaines de petits commerçants du Saguenay-Lac-Saint-Jean et des autres régions du Québec moins touchées, cela pourrait faire la différence entre la survie de leur entreprise ou la faillite », a conclu Paul St-Pierre Plamondon.
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