Freeland veut convaincre des entreprises d'aider à la reconstruction en Ukraine

Temps de lecture :
1 minute
Par La Presse Canadienne, 2025
OTTAWA — Les Canadiens ont peu entendu l'ancienne ministre fédérale Chrystia Freeland depuis que Mark Carney l'a nommée à titre de représentante spéciale pour la reconstruction de l'Ukraine.
Le sujet de la reconstruction de ce pays toujours soumis à une campagne de bombardements contre ses infrastructures n'a pas du tout fait couler d'encre au Canada.
Dans un récent article publié par le quotidien financier britannique Financial Times, Mme Freeland soutient que l'Ukraine peut toujours remporter une victoire aux dépens des envahisseurs russes si elle est suffisamment financée par les pays occidentaux. Pour elle, l'Ukraine est «le pays de l'innovation».
Dans une déclaration, son équipe indique qu'elle s'est rendue à Kyiv en septembre, ajoutant qu'elle avait reçu une invitation du gouvernement ukrainien pour un voyage officiel d'ici la fin de l'année afin de discuter des moyens par lesquels le Canada peut aider à la reconstruction du pays.
Selon des experts, le Canada peut profiter d'une grande occasion pour aider l'Ukraine à préserver sa souveraineté, à défendre le droit international, tout en y gagnant financièrement dans plusieurs secteurs de l'économie.
L'ambassadeur ukrainien au Canada, Andrii Plakhotniuk, rappelle que le Canada profite déjà d'un traitement tarifaire préférentiel en vertu de l'accord de libre-échange récemment mis à jour.
Dylan Robertson, La Presse Canadienne