André A. Morin s'est arrêté au Palais de justice et au Cégep de Valleyfield
Visite d'un porte-parole de l'opposition officielle à Salaberry-de-Valleyfield
Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, de francisation et d’intégration et en matière de justice, André A. Morin, qui est aussi député de l'Acadie, est de passage dans la région du Suroît en ce mercredi 15 mai. Néomédia a pu s'entretenir avec le politicien, ancien procureur fédéral en chef, entre deux de ses engagements.
À l'agenda de cette journée, M. Morin rencontrait plusieurs intervenants de la région afin de discuter de sujets variés. La journée a débuté à Napierville où il a pu discuter avec des agriculteurs et des représentants de l'UPA.
« Cette tournée en Montérégie était très importante pour moi. Je voulais rencontrer des agriculteurs. Il y a quelques semaines, j'ai pris part à un rallye à Saint-Hyacinthe, un évènement où j'ai pu discuter avec plusieurs d'entre eux. Ils m'ont alors fait part de leurs difficultés financières. Je voulais donc échanger avec des agriculteurs d'ici pour valider ces informations. J'ai aussi profité de l'occasion pour aborder le dossier des travailleurs étrangers. Le premier ministre soutient qu'il y a trop d'immigrants au Québec et je voulais avoir leur son de cloche sur le sujet», résume-t-il au bout du fil.
M. Morin précise qu'il a pu obtenir des réponses à ses questions lors de cette visite sur le terrain. « J'ai demandé à un producteur de laitue, de chou-fleur et de carottes s'il pourrait se passer des services de sa main-d'oeuvre étrangère. Sa réponse? S'il n'avait plus ses travailleurs étrangers, il ne pourrait plus produire de laitue et de chou-fleur. Le besoin est là sur le terrain pour de la main-d'oeuvre immigrante et les Québécois, moi le premier, aiment manger des légumes frais cultivés ici. L'impact direct de ces travailleurs est important pour les entreprises agroalimentaires d'ici. Déjà que ça été difficile pour plusieurs en raison de la piètre météo de l'été dernier.»
L'aide juridique aussi au coeur des discussions
Autre volet qui s'est retrouvé au coeur des conversations entre M. Morin et de ses interlocuteurs: les tarifs d'aide juridique remis aux avocats du secteur privé. « J'étais de passage au Palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield ce matin pour en discuter avec des avocats.»
Puis, cet après-midi, M. Morin se rendait au Cégep de Valleyfield. « Je voulais m'y rendre pour discuter d'un programme qui a accueilli des étudiants de l'international afin de les former pour qu'ils deviennent infirmières et infirmiers. J'étais curieux d'en savoir plus sur le fonctionnement de ce programme, sur les enjeux rencontrés par l'institution collégiale et savoir si on peut l'aider d'une quelconque manière. »
Quelle est la prochaine étape à la suite de cette tournée? « Quand on retourne à Québec à la suite d'une tournée régionale, il peut se produire deux choses. La première est que les informations recueillies peuvent servir à formuler une question qui sera adressée à une ou un ministre sur un sujet X lors de la période de questions à l'Assemblée nationale. On peut interpeller nos collègues au pouvoir sur certains enjeux discutés. Sinon, si les problématiques soulevées sont plus larges, on peut en apprendre plus sur celles-ci en convoquant certains intervenants afin de faire avancer le dossier et de voir quelles avenues nous pourrons suggérer pour régler les choses.»
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