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Qualité de l’air dans les écoles

« Pas idéale ni parfaite, mais acceptable et sécuritaire » - Jean-François Roberge

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20 avril 2021
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Près de 90% des classes des écoles de la province ont une qualité de l’air acceptable et sécuritaire, alors que seulement 51% des locaux atteignent la cible visée par Québec soit de 1000 ppm et moins de CO2. C’est du moins ce qu’a laissé savoir le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, ce mardi, alors qu’un nouveau rapport sur la qualité de l’air dans les écoles était rendu public.

« Dans l’ensemble, la qualité de l’air dans les écoles dans le réseau scolaire est acceptable et sécuritaire. Pas idéale ni parfaite, mais acceptable et sécuritaire », a-t-il laissé savoir en début de point de presse.

Dans 51% des cas, la cible de 1000ppm ou moins était atteinte, alors que 7% des locaux ont été présentés des résultats variant de 1500 à 2000 ppm. Finalement, seulement 2,4% des classes étaient au-dessus de 2000 ppm. Chaque classe a été testée trois fois, prenant toujours en considération trois éléments:  l’humidité, le CO2 et la température.

« Loin d’être aussi grave » - Jean-François Roberge

Soulignant au passage que la situation est « loin d’être aussi grave que ce que certains laissent entendre », le ministre de l’Éducation a indiqué que 89,7% des classes testées ont démontré des résultats sous l’objectif de 1 000 parties par million (ppm) de CO2. « Ce n’est pas idéal pour le confort dans la classe, mais pour assurer la santé et la sécurité en temps de pandémie, c’est un indicateur d’un bon apport d’air frais dans les locaux », a poursuivi le ministre.

« Il ne faut pas créer un sentiment de panique ou des craintes à l’effet que nos écoles ne seraient pas sécuritaires », a tout de même tenu à préciser le ministre Roberge.

En février dernier, la Coordonnatrice du Service du secrétariat général et des communications du Centre de services scolaire des Trois-Lacs, Sabrina Bruyère indiquait:  « Ce qui est important de noter c’est que jusqu’à l’année dernière, le ministère de l’Éducation avait établi la norme à 2000 PPM. De son côté la CNESST a fixé la limite à 5000. »

Notons également que plusieurs facteurs peuvent influencer le niveau de concentration de CO2 à l’intérieur d’une pièce. La température extérieure, la configuration de l’immeuble, la vitesse des vents, le nombre de personnes se trouvant à l’intérieur de la pièce en sont quelques exemples.

Le rapport déposé par Québec permet de constater les résultats suivants pour les établissements régis par le Centre de services scolaire des Trois-Lacs:

Nombre de classe Seuils 1ère mesure (avant le début des cours) 2e mesure (au milieu du cours) 3e mesure (avant la fin du cours)
198 <1000 187 (94,44 %) 46 (23,23 %) 150 (75,76 %)
1000<1500 8 (4,04 %) 120 (60,61 %) 47 (23,74 %)
1500<2000 2 (1,01 %) 22 (11,11 %) 1 (0,51 %)
>2000 1 (0,51 %) 10 (5,05 %) 0 (0,00 %)

 

Des améliorations prévues

Hautement critiqué dans les dernières semaines concernant la méthode utilisée pour procéder aux tests, Jean-François Roberge assure que des correctifs seront apportés. « C’est sur qu’il y a place à l’amélioration. Les tests seront maintenant faits chaque année, dans toutes les écoles. On va améliorer nos façons de faire, nos façons de tester pour encore plus accompagner le réseau », a-t-il indiqué.

Le ministre poursuit: « Nous travaillons sur des mesures correctrices. Des extracteurs d’air ont été installés. Des échangeurs d’air ont aussi été installés et des protocoles ont été implantés dans plus de 91% des classes ciblées comme étant problématique. Des correctifs ont déjà été mis en place. »

Rappelons toutefois que le Centre de services scolaires des Trois-Lacs, ne comptait pas, en février dernier, faire l’acquisition d’appareils spécialisés considérant ses résultats satisfaisants. Néomédia a tenté de joindre le CSSTL afin de savoir si de nouvelles mesures allaient être mises en place, mais en vain.

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