Parler du suicide sauve des vies : du 4 au 10 février se tiendra la Semaine nationale de prévention du suicide
Pour la 28e édition de la Semaine nationale de prévention du suicide (SPS), l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) a lancé la campagne Parler du suicide sauve des vies afin de sensibiliser la population québécoise à la nécessité d’ouvrir le dialogue sur le sujet, sur le plan tant individuel que collectif. Le nouveau site commentparlerdusuicide.com outillera les Québécois qui veulent parler du sujet.
Encourager la prise de parole
Le thème met l’accent sur un élément fondamental de la prévention : la parole. Que l’on souhaite exprimer sa détresse et trouver un soutien nécessaire, que l’on veuille soutenir un proche qui ne va pas bien ou que l’on désire sensibiliser sa communauté, il existe des mots pour parler du suicide de manière préventive et sécuritaire. Il existe aussi des façons de développer une écoute attentive.
Cette prise de parole permet notamment de renforcer le filet humain autour des personnes vulnérables. « Parler est à la portée de tous; en étant bien outillé pour le faire, chacun d’entre nous peut agir en prévention et faire une différence auprès des personnes vulnérables », a affirmé Jérôme Gaudreault, directeur général de l’AQPS. « Lorsqu’on est en détresse, parler de ses idées suicidaires à un proche ou à un intervenant est un pas important pour diminuer sa souffrance. C’est aussi vrai quand on s’inquiète pour quelqu’un : prendre le temps de l’écouter, lui rappeler qu’on est là pour lui et lui poser la question Penses-tu au suicide? peut véritablement aider. »
Savoir trouver les bonnes ressources
Souvent méconnues, les ressources pour venir en aide aux personnes en détresse sont nombreuses dans la région. Si les premières qui viennent en tête sont le CLSC et les centres hospitaliers, sachez qu'il en existe plusieurs autres. En voici quelques-unes qui peuvent vous aider ou aider un proche.
Le Tournant, centre de crise et de prévention du suicide
Saviez-vous que ?
- Selon les statistiques de 2015, le risque de suicide est 3 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes?
- Au Québec, les hommes âgés de 45 à 64 ans présentent le taux de suicide le plus élevé. À l'inverse, les jeunes âgés de 15 à 24 ans et de 10 à 14 affichent les plus faibles taux.
- En 2015, en Montérégie, 120 hommes et 50 femmes se sont enlevés la vie.
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