Guy Leclair commente la décision du gouvernement Couillard
Fiscalité agricole: Guy Leclair satisfait
Par Christopher Chartier-Jacques, Journaliste
Après 10 mois de lutte, le député de Beauharnois, Guy Leclair, accueille avec satisfaction la nouvelle selon laquelle le gouvernement libéral annulera enfin sa réforme inacceptable du Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA).
« Dès avril 2016, lors de l’étude des crédits budgétaires, le Parti Québécois a averti le ministre d’alors, Pierre Paradis, que les changements qu’il souhaitait apporter au PCTFA allaient obliger les agriculteurs québécois à sortir plusieurs milliers de dollars supplémentaires de leurs poches. Après avoir traité les agriculteurs de menteurs pendant des mois, le gouvernement a enfin décidé de reculer », a-t-il déclaré.
Le député de Beauharnois avait rencontré à ce sujet en novembre dernier François Vincent, de même que Katerine Montcalm, respectivement président de l’UPA Beauharnois-Salaberry et conseillère syndicale de l’UPA Montérégie. Ceux-ci lui avaient révélé les calculs de l’UPA selon lesquels les agriculteurs subiraient une hausse moyenne de leurs taxes pouvant aller jusqu’à 40 % si la réforme allait de l’avant, cas concrets à l’appui. La firme Raymond Chabot Grant Thornton a par la suite confirmé ces calculs et une autre étude indépendante de la firme Forest Lavoie est arrivée au même constat. Le député en avait profité pour assurer aux représentants des agriculteurs de la région son soutien le plus actif, de même que celui de toute l’équipe du Parti Québécois. « Devant une telle injustice, il était de notre devoir de tout faire en sorte pour que le gouvernement libéral retrouve la raison. Il est maintenant plus que satisfaisant de constater que notre travail a contribué à protéger les agriculteurs contre cette terrible réforme qui aurait eu sur eux des conséquences catastrophiques », a mentionné Guy Leclair.
Précisons toutefois que malgré ce recul des libéraux, la fiscalité foncière agricole demeure problématique, notamment à cause de la hausse fulgurante de la valeur des terres depuis deux décennies. « Le problème de la fiscalité foncière agricole reste d’actualité, et le gouvernement ne doit pas balayer la question sous le tapis. Il est toujours aussi impératif de créer une table de travail où le gouvernement, les municipalités et les agriculteurs pourront déterminer comment revoir le mode de taxation des terres agricoles », a conclu Guy Leclair.
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