Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Au nom de la santé ; l'optimisme, ça s'apprend ! (partie 2)

durée 08h00
23 novembre 2016
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Au nom de la santé ; l'optimisme, ça s'apprend ! (partie 2)

Par Sophie-Pascalle Collin, Msc.D, N.d, T.hyp, TMC, CYT

 

Bien que nombre d’études commencent à démontrer son efficacité, il est tentant, en effet, de la percevoir comme une résurgence de la pensée magique, prêts à croire que tout ira toujours mieux dans le meilleur des mondes, pour peu qu’on s’en persuade. Cependant, reste qu’il faut se rappeler que l’optimisme protège l’organisme. Et que le lien qui unit bonheur, santé et bonne humeur dépend avant tout du sens profond que nous donnons à notre vie – une quête que ne saurait satisfaire la seule recherche de bien-être égoïste. Profiter des bienfaits de l’optimisme ne va pas sans exigence ni responsabilité. Quant à l’optimisme excessif, prudence : imaginer sa réussite peut conduire à relâcher son effort, et donc à l’échec.

 

Cela demande selon lui de privilégier trois attitudes mentales qui fondent notre équilibre, trois véritables piliers de notre santé.

 

La fluidité.

C’est l’atout primordial. Elle favorise la circulation de l’information, permet l’harmonisation des différentes dimensions de notre être – garantie d’une bonne santé. Perdez votre fluidité, par exemple votre capacité à mettre en mots vos sensations physiques et vos ressentis émotionnels, et vous risquez de provoquer ou de favoriser l’apparition de troubles bien connus, souvent qualifiés de psychosomatiques, genre ulcère de l’estomac, asthme, eczéma ou autres maladies chroniques.

 

Seulement voilà ! La fluidité ne se commande pas – ce serait comme vouloir se forcer à être naturel. Suivons le sens de l’évolution, partons du corps. Il faut apprendre à le délier, le détendre, pour libérer les sensations et, du coup, les émotions qui y sont enfouies. Et, seulement alors, mettre des mots sur ce que nous expérimentons. Des études montrent que le simple fait de respirer profondément et de mouvoir son corps rééquilibre le fonctionnement du cerveau, en particulier la balance entre les émotions négatives (peur, colère, anxiété…) et les émotions positives (joie, enthousiasme…). »

 

La confiance.

Envers la vie comme à soi-même, elle est une aptitude indispensable. Mais difficile : une bonne part de notre personnalité s’est au contraire forgée en réponse à des peurs venues de notre éducation ou de mauvaises expériences. Pour être fluide, il faudrait apprendre à reconnaître ses défenses et les peurs qui se cachent derrière, choses que nul n’aime affronter de face ! Comment faire ? On devine la réponse : le corps, bien sûr !

Wilhelm Reich [psychiatre autrichien] et Alexander Lowen [psychothérapeute américain disciple de W. Reich] ont montré depuis longtemps que nos peurs et nos défenses engendrent une contracture musculaire, une contention physique. D’où l’intérêt d’adjoindre une pratique corporelle comme le yoga à tout travail psychanalytique, psychothérapeutique ou de coaching.

 

La cohérence.

Fluidité et confiance demandent une certaine cohérence, entre les intentions, les pensées, les paroles et les actes. La vie semble réclamer cette cohérence pour pouvoir se manifester et se déployer pleinement. On le voit au niveau biologique : dès que tout est en cohérence, la vie prolifère. Si quelque chose d’incohérent s’insinue dans le système, tout s’effondre. C’est la même chose pour les humains, les sociétés, les civilisations. Être à l’écoute objective de soi permet de détecter nos tricheries… Or la vie nous demande de ne pas tricher. »


Pensée positive, mode d'emploi

C’est une attitude qui repose sur le principe selon lequel tout individu possède un riche potentiel qu’il doit apprendre à utiliser et à développer :

• en combattant la tendance à la dévalorisation de soi, à l’anxiété et au pessimisme ;

• en s’entraînant méthodiquement à se mobiliser en vue d’objectifs clairs et précis, à percevoir le futur avec confiance et à visualiser de façon créatrice les résultats espérés. »

 

Namasté

 

 

 

 

 

  1. R.McCraty, R.T. Bradley, D. Tomasino, The Resonant Heart, At the Frontiers of Consciousness Dec. 2004-Feb. 2005 ; No. 5 :15-19

  2. Finniss DG, Kaptchuk TJ, Miller F, Benedetti F (2010) Biological, clinical, and ethical advances of placebo effects. Lancet 375: 686-695. doi: 10.1016/S0140-6736(09)61706-2

  3. Neurobiologicl Mechanisms of the Placebo Effect, F. Benedetti, et al., The Journal of Neuroscience, 9 November 2005, 25(45) : 10390-10402. doi: 10.1523/JNEUROSCI.3458-05.2005

  4. KIRSCH, IRVING, SAPIRSTEIN, Listening to Prozac but hearing placebo : a meta-analysis of antidepressant medication, Prevention & Treatment, juin 1998, 1(1).

 

Sophie-Pascalle Collin

Docteure en Métaphysique Appliquée, Naturopathe diplômée, Technicienne en médecine énergétique chinoise, Thérapeute énergétique certifiée, Professeure d’Ashtanga et de Kundalini yoga certifiée, Technicienne en hypnose, Maître Reiki

Site Web: http://medecineenergetiqueorchidee.com/#sthash.YTC7ambl.xzQjdU37.dpbs​

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


20 avril 2024

Les frigos communautaires ont leur utilité selon nos lecteurs

L'augmentation du coût de la vie, et par la force des choses, la hausse du coût des aliments survenues au Québec dans les derniers mois poussent plusieurs ménages à modifier leurs habitudes de consommation afin d'éviter le gaspillage alimentaire.  Parmi les alternatives proposées par des organismes communautaires aux familles dont les revenus ...

19 avril 2024

Un cri du coeur de l'Orchestre symphonique de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent

L'annonce récente de la diminution des crédits alloués au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et le plafonnement de ceux du Conseil des arts du Canada en 2024-2025 fait réagir l'Orchestre symphonique de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent. Le directeur général et artistique de Galileo, Daniel Constantineau et le président du conseil ...

17 avril 2024

Des bouchons de circulation causent des dizaines d’heures d’école manquées

Dans une lettre adressée au ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, des parents de Pointe-des-Cascades demandent au ministre de venir faire état, sur le terrain, des conséquences de la congestion routière sur les heures passées en classe par des centaines d'étudiants de la région. Voici l'intégralité de la lettre Monsieur, Depuis ...