À la Maison Trestler de Vaudreuil-Dorion
Retour en images sur le vernissage de Julie Martel
C'est ce jeudi 21 mars à la Maison Trestler de Vaudreuil-Dorion que se tenait le cinquième et dernier vernissage des artistes issues de l'initiative TRACE, édition 2024, du Conseil des arts et de la culture de Vaudreuil-Soulanges. Au total, c'est une quarantaine de tableaux de type croquis urbain réalisés par Julie Martel, résidente de Saint-Lazare qu'on peut y admirer jusqu'au 26 mai prochain.
Via l'exposition Observez et laissez les images vous raconter!, Julie Martel, partage avec les visiteurs ses nombreux souvenirs de voyages au cours desquels elle a immortalisé des bâtiments et lieux variés.
Plus tôt ce mois-ci, l'artiste qui occupe le poste de directrice de la formation en sécurité publique à l’École nationale de police du Québec (ÉNPQ) à Nicolet depuis un an confiait ceci:
« C’est mon côté rebelle qui ressort quand je peins. Si je veux faire un arbre en bleu, je peux (rires!). L’art me permet de me détendre et de laisser exprimer mon côté créatif qui est plutôt restreint dans mon emploi.»
Son amour pour les arts plastiques a commencé à l’école primaire et plus précisément au couvent, pendant son secondaire, où les religieuses l’ont motivé à s’initier à plusieurs médiums artistiques variés.
Toutefois, c’est à la suite d’un voyage au Maroc qu’elle décide d’acheter des pinceaux, une toile et de la peinture. « À l’époque, j’avais suivi des cours de photographie et j’étais très inspirée par les sujets émotionnels comme un visage triste ou chagriné. J’ai pris en photo, un vieil homme qui avait des rides et un turban sous lequel il portait une tuque en lainage. La photo était belle, mais comme on ne disposait pas de toute la technologie d’aujourd’hui, elle n’était de bonne qualité. En revenant au Québec, je l’ai fait agrandir en format 8X10 pour l’accrocher au mur de mon appartement, mais comme ceux-ci mesuraient 12 pieds de haut, ce n’était pas beau, car le photo était beaucoup trop petite. J’ai donc décidé de m’acheter du matériel pour la reproduire par moi-même», confie-t-elle.
Que préfère-t-elle dans ces médiums? « Je peux les transporter partout avec moi, même en voyage. Je peux m’installer sur le coin d’une rue et peindre le bâtiment en face de moi. Je peux amener mon art en voyage et me laisser inspirer. J’ai voyagé beaucoup dans ma vie, notamment en Inde, au Kenya, en Tanzanie, au Laos, au Vietnam, en Thaïlande, au Cambodge, en France, en Suisse, etc. J’aime la flexibilité que cela m’apporte et le fait de pouvoir pratiquer ce loisir n’importe où dans le monde. Je dessine sur du papier de coton alors ça demande peu d’équipements pour le faire et le tout sèche rapidement. C’est parfait, ça ne prend pas de place dans la valise (rires)! »
À lire également:
- TRACE: La faune ailée au coeur de l'exposition de Jade Cousineau
- TRACE: Quand cultiver sa passion débouche sur une exposition
- Une exposition inspirée par les voyages de Julie Martel
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.