« L’envers du décor » dans les vitrines de Noël de la Galerie le 1040
Sur la vitrine au coin des rues Marianne et Christophe-Colomb on retrouve le singe Zéphir avec la petite œuvre intitulée « Les deux côtés d’une médaille - L’envers du sport de compétition, c'est souvent le dopage ».
Annick Gauvreau a intégré sept œuvres qui faisaient partie de « L’envers du décor. »
Depuis le 14 décembre, et ce, jusqu’au 16 janvier, l’artiste Annick Gauvreau exposera L’envers du décor à la Galerie le 1040 sur le Plateau-Mont-Royal à Montréal.
« La galerie est fermée pour le temps des Fêtes et les propriétaires m’invitent aux deux ans depuis 2009 à exposer dans leurs trois grandes vitrines et à les transformer à ma guise pendant les vacances. Ça me fait une belle visibilité sur le Plateau et j’adore faire leurs vitrines, c’est un grand terrain de jeux pour moi », explique Annick.
Avec L’envers du décor, l’artiste visait justement une tournée dans le grand Montréal après le récent succès obtenu au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. L’envers du décor aborde des thèmes comme l’influence des médias sur la société actuelle, l’hypersexualisation, le tourisme sexuel, le dopage sportif, le tremblement de terre en Haïti ou la dépendance au jeu.
Cette année, Annick a intégré sept œuvres qui faisaient partie de L’envers du décor, dont celle suspendue Camé(e)léon?. Elle est en vitrine avec la phrase qui l’accompagnait au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges : Le progrès : Selfie, au Québec Egoportrait. « En principe au musée, cette œuvre permettait aux visiteurs de faire un selfie dans la salle d’exposition au travers du cadre suspendu, mais pour l’occasion je me suis moi-même ‘’selphisée’’ et encadrée pour m’immortaliser. On ne sait jamais jusqu’où l’ego peut nous mener », lance-t-elle en riant.
La galerie est située au 1040, rue Marie-Anne Est, à Montréal, dans une ancienne boucherie avec de magnifiques vitrines d’environ 10 à 12 pieds de hauteur. (JAP)
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